UFC - Que Choisir Ariège-Comminges

4eme défi du Printemps des consommateurs responsables

Bonjour à toutes et à tous,

Vous avez envie d’un nouveau défi pour consommer plus responsable ?

Défi n°4 : Et si vous supprimiez votre consommation de bouteilles en plastique ?

Savez-vous que l’eau du robinet permettrait d’économiser 10kg de bouteilles en plastique par an et par personne ? Non seulement plus écologique, elle est aussi plus économique 0,003 € le litre en moyenne contre 0,40 pour l’eau minérale.

 

=> Découvrez la qualité de l’eau du robinet de votre commune https://www.quechoisir.org/carte-interactive-qualite-eau-n21241/

18 mai 2020

Insomnie (infographie)

Une bonne nuit de sommeil se prépare toute la journée

Publié le : 18/05/2016 

Notre questionnaire sur votre sommeil montre que les problèmes de sommeil ont un gros impact sur la vie éveillée. Mais la réciproque est vraie : la qualité de vos nuits se prépare aussi en journée ! Voici les conseils sur 24 heures pour mieux dormir. Ils sont bien sûr valables pour tous, mais essentiels pour ceux qui souffrent d’insomnie qui doivent les respecter scrupuleusement.

infographie insomnie

 

À noter : Évidemment, les heures sont données à titre indicatif !

 

→ Retrouvez les résultats de notre questionnaire sur le sommeil

→ Retrouvez des astuces de lecteurs dans Que Choisir Santé de mai 2016 (no 105)

Perrine Vennetier

Isabelle Bourcier

Observatoire de la consommation

14 mai 2020

Optique, mieux comprendre les problèmes de vue

Les troubles de la vue, tels que la myopie ou l’hypermétropie, ne doivent pas être confondus avec les maladies oculaires. Ils résultent d’imperfections géométriques de l’œil qui peuvent être corrigées facilement avec des lunettes ou des lentilles de contact. Focus sur les défauts visuels les plus courants.

 

Optique Mieux comprendre les problèmes de vue

La myopie

Une personne myope voit très bien de près, par exemple, pour lire et écrire, alors que sa vision de loin est floue. Ce trouble est généré par un œil trop long (la distance entre la cornée et la rétine est plus importante que la normale). Résultat : l’image d’un objet éloigné va se projeter devant la rétine, d’où le manque de netteté. Sur l’ordonnance de l’ophtalmologiste, le degré de myopie est indiqué par un chiffre allant de 0,25 à 20,00 précédé du signe « – » (par exemple, « – 1,50 »). Au-delà de – 6,00 la myopie est forte.

La myopie apparaît généralement pendant l’enfance ou l’adolescence. Il est donc important de faire vérifier la vue des enfants régulièrement.

 

La presbytie

Personne n’y échappe lorsque arrive la quarantaine. Lire de petits caractères devient de plus en plus difficile même en tenant le texte à bout de bras. Le responsable de ce trouble est notre cristallin, cette lentille naturelle qui, en se contractant ou en se relâchant, permet une vision nette de loin comme de près, un peu comme l’autofocus d’un appareil photo. Avec le vieillissement, le cristallin devient plus rigide et sa capacité d’accommodation de l’image sur la rétine perd en efficacité. En général, la presbytie évolue progressivement pour se stabiliser vers 60 ans.

 

L’astigmatisme

Une personne astigmate a une vision imparfaite, voire floue et déformée aussi bien en vision de loin qu’en vision rapprochée. Ce trouble est dû à une géométrie particulière de la cornée, face avant de l’œil, dont la courbure n’a pas une forme sphérique normale mais allongée comme un ballon de rugby. L’axe d’orientation du ballon de rugby peut être vertical, horizontal ou oblique. Sur l’ordonnance, l’importance de l’astigmatisme est indiquée par un chiffre entre parenthèses, suivi d’un angle. Par exemple, œil droit (+ 2,00) 90 ° : la valeur du trouble est de 2,00 dioptries. 90 ° précise l’axe de l’astigmatisme qui devra être respecté dans la correction optique.

 

L’hypermétropie

À l’inverse de la myopie, un œil hypermétrope est géométriquement trop court. Il peut aussi être insuffisamment « fort » en puissance dioptrique. Du coup, lorsqu’un hypermétrope fixe un objet éloigné, l’image se projette en arrière de la rétine, la vision est floue. La personne doit alors fournir un effort d’accommodation, pour déplacer l’image sur la rétine et la rendre nette. En vision de près, l’effort de mise au point est trop important, l’image reste floue.

La correction optique de l’hypermétropie varie de + 0,25 à + 20,00. Entre 0,25 à 2,50, elle est faible à moyenne. Au-delà de 6,00 elle est forte.

Florence Humbert

14 mai 2020

Lumière bleue et éclairage LED

Une toxicité qui se confirme, surtout pour les enfants

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié un rapport sur les risques associés à tous les objets utilisant des LED, des lampes aux écrans. Perturbation des rythmes biologiques et toxicité rétinienne sont au centre des préoccupations.

Lumière bleue et éclairage LED Une toxicité qui se confirme, surtout pour les enfants

Des diverses ampoules présentes dans nos domiciles aux phares de nos voitures en passant par les jouets de nos enfants, les objets « déco » constellés de minuscules lampes et les écrans de nos smartphones et ordinateurs, nous sommes en permanence exposés aux LED. Or la lumière émise par ces diodes électroluminescentes présente des caractéristiques – notamment sa richesse en bleu – qui ont conduit les autorités sanitaires à s’interroger sur sa toxicité. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a alerté le public en 2010 sur les risques liés à l’éclairage domestique ; elle vient d’actualiser son rapport en prenant en compte plus largement tous les dispositifs utilisant des LED.

Deux types de risque coexistent : la perturbation des rythmes biologiques et la toxicité rétinienne. Concernant le premier, c’est en particulier l’utilisation des écrans d’ordinateur, tablette et smartphone en soirée et pendant la nuit qui est pointée du doigt. Être exposé à ces moments-là à une lumière semblable à celle du jour (elle aussi riche en bleu) désynchronise notre horloge interne. À la clé, un endormissement retardé, une durée et une qualité du sommeil altérées. Les enfants et adolescents constituent sur ce point une population particulièrement exposée du fait de leur utilisation souvent intensive des écrans, mais aussi parce que leur cristallin ne joue pas encore pleinement son rôle de filtre.

Des intensités lumineuses qui provoquent un éblouissement

Bien différente est la question de la toxicité rétinienne. Sur ce point, les connaissances sur les liens entre l’exposition à la lumière bleue des LED et les risques associés à long terme, notamment la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), sont encore très parcellaires. « La question qui se pose, c’est celle de l’exposition chronique, et on n’a pas vraiment de réponse, a précisé Francine Béhar-Cohen, professeur en ophtalmologie et présidente du groupe de travail de l’Anses, lors de l’exposition du rapport à la presse. La question des réactions tissulaires à de faibles doses cumulées sur le long terme n’est pas tranchée. »

Les études suggérant que l’exposition à la lumière bleue fait partie des nombreux facteurs de risque de la DMLA ont été faites sur des populations exposées à une lumière solaire de très forte intensité : guides de haute montagne, marins, etc. Aucune n’a encore fait le lien entre exposition chronique aux LED et DMLA. Mais si lien il y a, le danger vient plutôt de certains objets utilisés au quotidien comme les lampes, phares de voiture, jouets ou objets de décoration. Leur intensité lumineuse est parfois très importante, à tel point qu’ils peuvent provoquer un éblouissement. Les écrans de téléphone et d’ordinateur, eux, émettent une lumière d’une intensité bien trop faible pour poser problème. « La toxicité pour la rétine est dans ce cas exclue : les écrans ne rendent pas du tout aveugle et ne peuvent pas provoquer la DMLA », a martelé Francine Behar-Cohen.

Des dispositifs peu efficaces

Comme nous l’avons fait récemment, l’Anses a testé les verres anti-lumière bleue proposés par les opticiens. Elle conclut à une efficacité « modeste » (7 à 12 % de lumière filtrée) sur le type de lumière bleue qui serait toxique pour la rétine, et inexistante sur le type de lumière bleue qui intervient dans la régulation de nos rythmes biologiques. Bref, ces verres sont sans intérêt. De même, d’après les mesures de l’Anses, les modèles d’écran revendiquant une limitation de la lumière bleue ne sont pas différents de ceux sans revendication particulière. Il est en revanche efficace, pour une utilisation en soirée, de passer à une lumière plus chaude et de baisser l’intensité lumineuse de son écran.

L’Anses recommande aux consommateurs de limiter leur exposition, et surtout celle de leurs enfants, à la lumière des écrans en soirée et pendant la nuit, et de préférer les éclairages indirects et de type « blanc chaud ». Aux pouvoirs publics, elle suggère de faire évoluer le cadre réglementaire pour que tous les objets utilisant des LED, notamment les phares de voiture, émettent une lumière d’intensité plus réduite.

Fabienne Maleysson

Contacter l’auteur(e)

14 mai 2020